10 octobre 2012
TEXTE II
Une déesse m’a quitté à six heure du matin. Même pas eu le temps de lui dire qu’elle était une déesse. Je l’ai baisée par terre, juste en face du miroir qui n’osait plus notre reflet d’amants sans Histoire.
Un mot sur l’oreiller déchiré : « Mon corbeau aux ailes rouges, je suis toujours là, cherche-moi ».
Mal à la tête, trop picolé dessous la Nuit. Je tente de me relever sans l’ombre d’une illusion face au départ de cette femme rencontrée sur le pont qui mène à la Vague.
Cependant son parfum, cependant sa peau, cependant la jouissance et quelques gouttes de salive envahissent mon réveil jamais à l’heure, toujours au leurre.
Je surpris ma déesse, nue, avec ses yeux qui se multipliaient sur les cinq murs de ma chambre...
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